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Troubles du sommeil et TDA-H 

Troubles du sommeil chez l’enfant  

Les troubles du sommeil de l’enfant correspondent à une diminution de la durée ou de la qualité du sommeil, avec un retentissement sur le niveau de vigilance du lendemain.


Le trouble du sommeil peut être « initial » lorsque l’enfant a du mal à s’endormir à l’heure du coucher. Il peut se manifester sous forme de « réveils nocturnes », comme lors d’un cauchemar. Il peut enfin être lié à une « parasomnie » comme une « terreur nocturne » ou un somnambulisme ou l’enfant de se réveille pas.


Dans tous les cas, le sommeil est « non réparateur » avec un trouble de vigilance le lendemain et des performances intellectuelles réduites à l’école ou au travail.


Le rythme de sommeil peut rapidement être perturbé par un environnement non propice ou par des habitudes de vie inadéquates. Ces perturbations peuvent entraîner des modifications de l’organisation du sommeil.


Pour bien dormir, il faut chouchouter son horloge biologique ! Il s’agit de :

  • Mettre en place des “donneurs de temps” : heures de repas régulières d’un jour à l’autre, sorties à l’extérieur chaque jour, heures de coucher et de lever régulières d’un jour à l’autre, même le week-end ou en vacances.

  • Respecter ses propres caractéristiques de sommeil : court ou long dormeur, du matin ou du soir… une bonne manière de connaitre ses besoins est de voir ce qu’il se passe après 10 jours de vacances, en l’absence de contraintes, donc sans réveil quand on maintient une heure de coucher raisonnable, sans dette de sommeil…

  • Veiller à bien utiliser la lumière : exposition suffisante le matin, mais limitée le soir en évitant en particulier les écrans des ordinateurs, téléphones et tablettes.

Mais en plus , l’expérience nous a montré que des problèmes digestifs chez l’enfant liés à des perturbations dans le microbiote pouvaient être source de mauvais sommeil. L’évaluation de son biorythme du cortisol via le profil salivaire du cortisol est aussi une évaluation qui semble importante dans la pratique.

TDA-H

Trois symptômes caractérisent le DAH : inattention, hyperactivité et impulsivité. Ils peuvent être présents à des degrés divers. Par exemple, un enfant toujours « dans la lune », qui ne termine pas ses devoirs, qui ne retient pas les consignes et qui perd constamment ses objets personnels, mais qui n’est pas particulièrement agité pourrait être atteint d’un TDAH. Un autre, surtout hyperactif, impulsif et agité, mais qui arrive à relativement bien se concentrer lorsque les tâches l’intéressent pourrait aussi en être atteint. En général, l’hyperactivité et l’impulsivité sont plus accentuées chez les garçons que chez les filles.


Il s’agit du trouble neurocomportemental le plus fréquent chez les enfants : environ  5 %  d’entre eux en seraient atteints. On a longtemps affirmé qu’il  était plus fréquent chez les garçons, probablement parce que les garçons atteints de TDAH ont un comportement plus hyperactif, qui se remarque plus facilement que celui des filles (chez qui l’inattention prédomine). Cependant, les études les plus récentes ne semblent pas révéler de différences importantes entre les sexes.


Quant aux causes du TDA-H, il semble que la génétique joue un rôle important. Les chercheurs  ont aussi noté un déséquilibre dans les taux de certains messagers chimiques (neurotransmetteurs) dans le cerveau, comme la dopamine et la noradrénaline.

Recherche de solutions

Pour trouver des solutions , il faut toujours commencer par établir un diagnostic.

Troubles du sommeil - les différents points ci-dessous semblent importants à mettre en place ou à rechercher :

  • Mise en place de mesure comportementales

  • Mise en place de mesures hygiéno-diététiques 

  • Recherche de problèmes digestifs 


TDA-H - Plusieurs aspects semblent intéressants à considérer, comme  :

  • Les effets néfastes d’un apport en sucre au petit-déjeuner sur la concentration

  • Evaluer le microbiote de l’enfant

  • L’intérêt d’apporter des précurseurs de la dopamine (tyrosine) ainsi que d’optimaliser la sensibilité des récepteurs à la dopamine  (oméga 3 , méthylation, etc.)

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